Nawal, la trentaine, est auxiliaire de vie s'occupe d'une dame Alzheimer, elle habite un appartement agréable, son mari a acheté un gros pick-up, sa petite fille Noura est adorable. Elle souhaiterait un deuxième enfant.
Un matin, elle trouve son mari décédé.
Dès les funérailles terminées, son beau-frère lui réclame les traites du pick-up impayées, elle découvre que son mari a été licencié. Et tout se dégrade....
Nous découvrons une spirale infernale : la loi jordanienne ne protège pas la veuve. En l'absence d'un fils, l'héritage doit être partagé. Elle se retrouve dépossédée de l'appartement qu'elle a payé avec sa dot et son salaire. Même la garde de sa fille lui sera enlevée si elle n'a pas les moyens de l'élever.
Implacable patriarcat : le beau-frère exige tout ce que le droit lui octroie. Le frère est trop faible pour s'opposer à lui. Les juges s'appuient sur le droit religieux. Même un gamin se permet de la harceler à chaque passage.
Seule mais combattive! Elle ne vendra pas le pick-up mais apprendra à le conduire. Elle n'abandonnera pas l'appartement ni sa fille.
Tout s'arrangerait si elle mettait au monde un fils. Elle prétend être enceinte...Inch allah un fils qui arrangerait tout.