dimanche 14 novembre 2010

Pendjari : Lions et éléphants

La Pendjari : "Lion il est rare...."


Lion, il est rare, il faut de la chance ...(bis)
7heures, embarquement des valises.
Quand j’ai pris congé d’Etienne, il m’a demandé un service :
- « Pouvez vous emmener avec vous un de mes hommes, malade ?
- " Bien sûr ! ».
Notre passager est déjà installé sur le porte-bagages. Il fait office de vigie. A 1km de l’hôtel, il signale dans la plaine herbeuse deux lions qui se déplacent lentement dans les herbes. A gauche, il y en a un troisième. Je monte sur le toit. Le lion est tout près. La présence du lion déclenche une excitation très spéciale, mélange de conscience du danger d’un animal si puissant et sentiment que nous bénéficions d’une chance spéciale : « Lion, est rare, il y a de la chance ! ». Le félin s’éloigne nonchalamment en feulant. Ce n’est pas un rugissement brutal, un cri très grave qui résonne. Inattendu, plus proche du braiement de l’âne en beaucoup plus grave, plus sourd.

Enfin les éléphants !

Nous retournons à la recherche des éléphants à la Mare Sacrée, passons sous les Rôniers de la Pendjari et reconnaissons la piste de la veille. Sous les arbres deux éléphants s’affrontent en une joute amicale, leurs trompes levées. Ils écartent les oreilles puis s’éloignent. Enfin ! Les éléphants !

Un autre camion nous le confirme, il y a plein d’éléphants « en avant » sur la piste. Nous allons enfin voir un troupeau ! Les pachydermes sont six, sous les arbres très occupés à manger le feuillage. Soudain, le plus gros nous repère, il nous fait face et amorce la charge. J’avais oublié le passager sur le toit qui se glisse à l’intérieur par la fenêtre arrière. Duran l’exhorte:
- « il ne faut pas avoir peur ! ».
Nous l’invitons à s’installer sur la banquette arrière. Nous pouvons retourner plus près du troupeau. Mais ils ont reculé dans les arbres et s’éloignent.

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