jeudi 15 décembre 2016

Une semaine et un jour - film israélien d'Asaf Polonsky



Comment faire une comédie avec un sujet aussi douloureux que la perte d'un fils de 25 ans ?
Comment sortir de la période de deuil, la Shiva, et retrouver la routine le 8ème jour ?
Fumer un joint?
 Eyal, cherchant la couverture de son fils égarée à l'hôpital, se voit offrir par un malade un sachet de cannabis thérapeutique.
Mais Eyal n'a jamais fumé, il ne sait même pas rouler une cigarette. Les scènes cocasses de ses essais ratés ne me dérident pas. C'est l'arrivée de Zooler, le fils des voisins, ami du défunt qui va résoudre ce problème et qui va initier la comédie.
Le cannabis de l'hôpital doit être de très bonne qualité parce qu'ils sont complètement partis après le premier joint partagé. Un film sous influence.... de vrais gamins, surtout le père.

Vicky, la mère, est plus raisonnable. Elle tente de retourner à la vie quotidienne, retourne à l'école où elle enseigne, reprend le jogging, et se roule, elle aussi un joint (elle est plus habile, mais plus coincée).
Comédie douce-amère. Grande humanité. C'est un film sensible qui évite la sensiblerie.

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