Le Caire, fin janvier 2011, la révolte gronde. les manifestations sont déjà annoncées, pour un jour de la "fête de la police"; c'est un chauffeur de taxi qui l'annonce. Les chauffeurs de taxi sont un peu journalistes, la chronique du Caire se raconte dans les embouteillages. Il y a un livre là-dessus.....
Le réalisateur s'est inspiré d'un fait réel, une chanteuse , la maîtresse d'un magnat de l'immobilier proche du pouvoir, a réellement été assassinée par les services de police égyptiens dans un hôtel de luxe. Mais la chanteuse était libanaise, et c'était à Doha et en 2008.
Corruption à chaque étage, dans chaque quartier. Chaque policier prélève sa part, à son niveau de la hiérarchie. Racket du petit vendeur au marché, millions à la tête des services secrets. Personne n'est épargné, encore moins Nourredine cynique et désabusé.
Qu'est-ce qui le fait poursuivre l'enquête qu'on lui conseille d'abandonner? une nuit avec l'amie de la chanteuse assassinée? L’écœurement de la conclusion à un suicide de la chanteuse égorgée, la violece qui touche en cascade tous ceux qui ont approché la victime? Ou le sens du devoir d'enquêter...A moins que les appels à la justice des foules ne raisonne dans sa tête
J'ai l'intention d'y aller, mais je vais commencer par le documentaire d'Agnès Varda.
RépondreSupprimerbon choix!
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