mercredi 29 août 2018

Le Poirier sauvage - Nuri Bilge Ceylan

Qu'un film dure 3h08 ne me dérange pas vraiment; Plus le film est long, plus il y a de plaisir de cinéma! A condition que l'histoire soit passionnante et/ ou les images sublimes.

Pour les images sublimes,  le réalisateur nous comble. Les paysages des Dardanelles (ou d'ailleurs parce que certains viennent de Macédoine ou de Bulgarie) sont magnifique et magnifiés! J'ai retrouvé le même émerveillement que dans ses films précédents que j'avais beaucoup aimés. 

J'ai beaucoup aimé le personnage du père, complexe, un instituteur un peu artiste, attaché à la nature que sa passion du jeu rend odieux à sa famille qu'il ruine. Beaucoup moins aimé celui de Sinan qui sait se rendre odieux à ses amis (jusqu'à la bagarre) à un écrivain qu'il vient consulter puis qu'il provoque inutilement.

Les rapports entre le père et le fils sont intéressants; la déclaration d'amour tardive de la mère étonnante alors qu'il l'épuise, la ruine et l'excède. 

Alors où est le problème? Il réside dans le bavardage. C'est un film très bavard, les dialogues sont interminables. Peut-être les turcophones y trouvent leur compte, moi je m'ennuie. Un quart d'heure de dialogue en moins m'aurait contentée. 

1 commentaire:

  1. Bonjour Miriam, c'est vrai que le film est bavard. Le personnage du fils m'a crispé mais j'ai apprécié celui du père malgré ses défauts. D'ailleurs, sa femme ne s'y trompe pas. Bonne après-midi.

    RépondreSupprimer