
Santo Antao, vers le port
C’est un plaisir de reprendre la route de Corda d’autant plus que les nuages ne sont pas à la même altitude qu’hier. Cela modifie le paysage. Après Cova nous quittons la forêt et retrouvons le désert, les cônes éruptifs, les acacias au feuillage si léger qu’on ne les voit que quand le Hiace s’approche. Travail titanesque de terrassement pour une végétation invisible !
Nous sommes en avance au bateau : pas de touristes, déménagement des miséreux : vieilles chaises, bidons en plastique, cartons scotchés, bassines plastiques… Pas de vent, la mer est lisse et pourtant la houle fait des vagues que le bateau aborde de côté . Nous avons retrouvé la meilleure place à l’avant sur le pont.
Mindelo
De retour à Che Gevarra, Elisabeth nous redonne notre belle chambre avec nos poutres qui soulignent la tourelle, les baies vitrées donnant sur deux orientations pour faire courant d’air, le lustre au pendeloques de verre et la vaste salle de bain . Je vais me baigner puis nous déjeunons d’une salade et d’une omelette. Le mercalm nous a ensuquées et nous faisons une sieste prolongée avant une nouvelle baignade bien rafraîchissante.
Nous nous promenons à la fraîche dans Mindelo animée seulement par les cortèges de voitures klaxonnant pour deux mariages. Le soir tombe, le port est illuminé, on tire deux fusées rouges.
A l’hôtel tout est fermé, les propriétaires sont invités au mariage, pas de dîner, nous nous contentons de yaourts.
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