Le vent
Le bruissement de la canne à sucre semblable à celui d’une averse sur les feuilles de bananier a remplacé le roulis de la mer. Les volets de la pension Alternativa,laqués de jaune ont une ombre bleue ,l’ensemble est étrange,.
Ce vent m’inquiète un peu : les vagues sont revenues,
Sal, île du vent, mérite sa réputation.
La plage
Après le petit déjeuner, nous fermons les bagages en gardant le strict nécessaire pour la journée .
Nous nous installons devant les grands hôtels de bungalows sur deux lits de plage avec parasol . Nous sommes seules et personne ne dérangera ; nous avons toute la journée à attendre l’avion sur cette plage animée par les estivants des hôtels, c’est un peu une transition vers l’Europe, on parle plutôt Italien, les planches à voiles évoluent devant nous faisant des poursuites, presque des régates, curieuses évolutions de Kite-surf. Les vagues sont de taille raisonnable, il fait beau, je me baigne …vers le soir, je pousse la promenade jusqu’au bout de la plage interminable, des magnifiques voiliers rentrent à Santa Maria.
Retour
Le soir tombe , SDF, nous dînons de yaourts sous un réverbère. Nous attendons de longues heures le taxi puis dans le hall de l’aéroport. Des Brésiliens en provenance de Fortaleza font diversion, ils s’amusent de la fresque, des escudos capverdiens. Pour nous, ils sont exotiques.
Notre avion, Amalia Rodrigues, nous conduira jusqu’à Orly, vide, nous avons de la place pour nous installer et dormir.
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