dimanche 14 novembre 2010

Atakora : Tata Sombas (photos et incidents)

Les tatas sont des fermes fortifiées, pas des musées

Boukoumbé est endormie vers 13H30.
Il fait une chaleur accablante. Les gens dorment sous des abris. Le poste frontière avec le Togo est désert.
La plaine est cultivée principalement de coton, mais aussi de mil et de sorgho. Les champs sont plats, beaucoup plus vastes que partout ailleurs dans la région. Des troupeaux de vaches paissent tranquillement. Les très jolis tatas sont dispersés dans la campagne, tous plus beaux les uns que les autres, abrités par leur baobab déjà vert. Des papayers égaient les jardins.
Les portes d’entrée sont décorées. Nous avons envie de tous les photographier. J’aimerais bien dessiner aussi. Duran gare le 4X4. Je m’installe sur le pare-choc arrière tandis que Dominique s’approche du tata. Des adolescents l’accompagnent. Un homme agressif la prend à parti,:
- « je vous ai dit bonjour !... »
Nous remontons en voiture. Duran le dispute gentiment
- « Si tu es saoul, va dormir ! ».
Je dessinerai d’après photo de retour à la maison.

Nouvel incident : une femme s’approche de la portière, furieuse que Dominique ait pris une photo. J’ai peur qu’elle n’arrache l’appareil photo, et Dominique, d’être battue. Des sentiments très mélangés se bousculent. Pourquoi insistons nous à aller voir des gens qui ne souhaitent pas notre présence et nous rejettent violemment ? Est-ce notre présence ou celle de l’appareil photo. Il semble que tout soit causé par l’appareil photo. En Turquie, au Maroc, en Égypte, les gens avaient le sens de l’hospitalité. Ici, notre présence n’est pas souhaitée.

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