dimanche 14 novembre 2010

Cotonou, le jour des Rameaux



Téléphone mobile

La sonnerie du portable de Willy nous a réveillées. Un message ? Non c’est seulement le réveil. Jusqu’à présent tout se déroule à merveille, sauf les SMS. . Heiner, s’amuse avec son mobile comme un enfant avec un jouet. Il change les cartes SIM, enregistre en mémoire, modifie, jongle avec la technique en allemand ce qui ne facilite pas la transmission des connaissances.

Willy, très noir de peau aux traits très fins, vient aux nouvelles avec le chargeur du téléphone. Tous les deux cliquent, naviguent… Le portable a une fonction de prestige et de statut social pour Willy plutôt que de nécessité. Il nous le loue volontiers. Il me faut apprivoiser l’appareil, défi qui ne me déplait pas.

l'école primaire de la fille de Thierry

Thierry nous attend déjà lorsque nous arrivons sous la grande paillote pour le petit déjeuner. Nous retrouvons avec plaisir la Route des Pêches. on lui demande de nous montrer sa maison : c’est une cahute en bord de mer – bien située sur la plage – mais très petite. Il a deux enfants. Sa fille fréquente l’école primaire. D demande à voir l’école. Elle préfèrerait acheter les fournitures scolaires aux enfants de notre village plutôt que d’aller à Lokossa où nous sommes si peu attendues. N Kodjoh a appelé, peu aimablement sans aucune intention de nous véhiculer. Il n’était pas loin de nous engueuler de ne pas avoir pris contact nous même avec le collège.

Carburant

Arrêt carburant devant un étal où sont posées 4 dames-jeannes. Le soleil du petit matin éclaire l’essence couleur caramel qu’on verse par un entonnoir en zinc.
C
otonou, moins animée qu’hier, nombreuses boutiques sont fermées le dimanche. Sur la plage, on joue au foot avec des mini-cages mais avec de vrais maillots de vraies chaussettes. La rue est barrée par des plots qui servent de but. Des théories de femmes et enfants portent des palmes : ce sont les Rameaux, les palmes sont pour l’église.

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