dimanche 14 novembre 2010

Natitingou, Musée Ethnographique

Musée ethnographique de Natitingou

Le musée ethnographique est logé dans une belle maison coloniale, le cercle des Officiers Français : terrasse avec balustres encadrée par deux escaliers extérieurs, briques à clair voie. Un guide très agréable nous accompagne.

Les instruments de musiques sont présentés dans des vitrines : castagnettes métalliques (crotales), grelots de cheville en feuilles pliées contenant des graines, flûtes comme celles que nous entendons à l’occasion des cérémonies de circoncision que notre guide appelle des cérémonies de passage d’âge. Justement, un de ces orchestres se fait entendre dans la rue. Nouvelles précisions : ce sont les amis et la famille qui accompagnent le jeune homme qui revêtira un étui pénien et une serviette pendant plusieurs jours.

Parure et nudité

On a exposé des photographies anciennes datant du début de la colonisation française (1917 seulement à Natitingou). Elles montrent la vie avant les vêtements « civilisés », quand les gens allaient nus revêtus de leurs parures de raphia, de perles, de colliers de vertèbres de serpent, de jupettes de raphia, de grelots aux chevilles, de bracelets d’herbes tressées, d’étui pénien, de chapeau à corne…toutes sortes de parures sophistiquées.

tata sombas

Une salle est consacrée aux Tatas Somba. Des petites maquettes donnent une vue d’ensemble. Nous faisons des « révisions ». Nouvelle anecdote : les cornes au dessus de la porte qu’on supprime quand le maître de maison décède.

Dernière exposition sur l’esclavage (venant de Genève), un texte intéressant de Calvin.

Nous mangeons dans la chambre un repas très frais : yaourt avocat, une mangue. Je me suis bien habituée à la chaleur (38°C). Nous passons l’après midi bien tranquille à la piscine.


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire