Pour l'amour du cinéma!
Au Soudan le cinéma est mort en une nuit en 1989 quand Omar El Bechir a fait son coup d'état.
Sous sa dictature les projections ont cessé.
Le documentaire de Suheib Basmelbari raconte comment 4 amis, sexagénaires, cinéastes ont tenté de faire revivre le cinéma Révolution.
Personnages tellement sympathiques, optimistes pleins d'ironie et d'humour.
On sourit beaucoup dans cette situation si difficile.
Allez le voir avant qu'il ne disparaisse des écrans
Il n'est jamais question d'arbres : le titre est emprunté à un poème de Brecht !
Vraiment, je vis en de sombre temps !
Un langage sans malice est signe
De sottise, un front lisse
D’insensibilité. Celui qui rit
N’a pas encore reçu la terrible nouvelle.
Que sont donc ces temps, où
Parler des arbres est presque un crime
Puisque c’est faire silence sur tant de forfaits !
Celui qui là-bas traverse tranquillement la rue
N’est-il donc plus accessible à ses amis
Qui sont dans la détresse ?
[...]
Ah j'ai vu ce film samedi, entraînée par une amie. peu de monde dans la salle (deux soudanais quand même, les autres devaient y aller le lendemain)
RépondreSupprimerJ'y ai vu un bel hommage au cinéma. Appris aussi un peu sur le cinéma soudanais.