Après la Visite de la Fanfare (2007) d'Eran Kolirin et d'après le livre de Sayed Kashua Et il y eut un matin (2005)
De la place des Arabes israéliens dans la société palestinienne et israélienne.
Sami, le héros de l'histoire, informaticien dans une société israélienne, est revenu dans son village pour le mariage de son frère. Pour ses parents et les gens du village c'est le modèle de la réussite : un bon travail, une voiture de fonction, une mutuelle, assurance-vieillesse, une aisance matérielle, un look de hipster, une femme moderne et un gentil fils. Il fait la fierté de son père qui lui-même est très fier de faire construire un appartement à son fils ainé, signe de réussite au village et de marier le cadet avec une très belle fête.
Tout se gâte quand, à la fin de la fête, Sami trouve un barrage à l'entrée du village. On ne passe pas. Sous aucun prétexte. Sami doit faire une présentation à une réunion importante de sa société le lendemain mais les militaires ne veulent rien entendre.
Le village est complètement isolé, plus de réseau pour le téléphone, plus d'Internet, plus d'électricité et bientôt plus d'eau ni de ravitaillement....
Comment réagir?
Sami a perdu son travail à cause de son absence à la présentation, son mariage prend l'eau, on attend de lui de prendre la tête de la protestation, il est velléitaire tandis que son ami Abed, le chauffeur de taxi, homme simple, abandonné par sa femme, sera le héros de la révolte.
je ne vous raconterai pas le film, sachez seulement que le film s'inspire du livre sans coller à l'histoire de Sayed Kashua où le héros, journaliste rentre définitivement au village à cause des tracasseries de ses voisins et la méfiance du journal qui l'emploie (ou plutôt qui l'a mis au placard).
Il est quand même frappant que 17 ans plus tard, la problématique soit la même.
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