Quand on pense à la Fièvre qui sévit au Moyen Orient, on penserait plutôt à la violence récurrente, au fanatisme...Vous n'y êtes pas du tout : cette fièvre qui saisit le mardi le collégien, qui paralyse Walid, ce serait plutôt une immense tristesse, une dépression grave, une impuissance chronique à envisager l'avenir. Peut-être le sort de la Palestine et des Palestiniens?
Walid est écrivain, il essaie d'écrire son roman à la maison dans une agréable résidence en bord de mer. Sa femme aimante fait face à la dépression et assume la vie familiale difficile. Walid fait ce qu'il peut, il suit la scolarité de ses deux enfants. C'est un père très présent.
Un soir, le nouveau voisin fait irruption chez Walid. Autant Walid est un intellectuel, conscient politiquement, bien élevé, casanier et velléitaire. Autant Jalal est brutal, vulgaire, mais plein de vie. Sans gêne mais chaleureux. Touche-à-tout il s'avère que c'est un voyou.
Les deux voisins deviennent inséparables. Film de potes? Une amitié se dessine, pêchent ils vont à la chasse, font de la musique. Walid semble retrouver le goût de la vie
Jusqu'à ce que.....
Film dramatique mais aussi plein d'humour. On sourit souvent. Jamais le drame n'est appuyé. Toujours, une séquence tendre interrompt une situation gênante.
Dommage que ce film soit si peu distribué, une seule salle à Vitry-Sur -Seine et encore une seule séance par jour alors qu'il a été primé à Cannes (Un certain Regard).
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