lundi 23 décembre 2024

SARAH BERNHARDT, LA DIVINE de Guillaume Nicloux



Un divertissement éblouissant! De très beaux décors. une fête étourdissante. Des amours hystériques. Des rencontres et surtout une bande-son merveilleuse. 
Je n'aime guère les biopics, hagiographie ou pédagogie, généralement je m'y ennuie et souvent ils ne sont pas crédibles. La Divine n'a pas l'ambition de montrer la vie de Sarah Bernhardt dans la longueur, seulement deux épisodes dramatiques : l'amputation et la fête de son Jubilée avec la rupture (une rupture) d'avec son amant Lucien Guitry. 

Excepté la scène de la mort de Marguerite, la Dame au camélia, on ne la voit guère sur les planches . Peut être apprenant un rôle ?
Mais on est bluffé par le tourbillon de la fête. A travers la foule d'admirateurs on rencontre Sacha Guitry, Emile Zola, Edmond Rostand, Mucha...évocation d'Oscar Wilde.

Cela me convient très bien, je sors de 3000 pages de Proust et je me fais une idée de la vie mondaine. La musique de Reynaldo Hahn l'accompagne. 

J'avais été très intéressée par l'exposition au Petit Palais qui montrait toutes les facettes de Sarah Bernhardt, ses sculptures, les affiches de Mucha, les tableaux la représentant (très bien reconstitués dans le film et reconnaissables. 

Cerise sur le gâteau : ce matin sur France Musique Allegretto a choisi le thème des Femmes mécènes : En passant par les salons  parisiens entre 1870 et 1914, plaisir d'entendre Debussy jouant lui même! Une archive un peu crachouillante mais très émouvante. 


2 commentaires:

  1. je vais essayer d'aller le voir pendant les vacances !

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  2. Même époque que Proust ... Les personnages le rappellent ?

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