Ingeborg Bachmann (1926 -1973) est une femme de lettres autrichienne, poétesse et romancière, très célèbre dans le monde germanophone. Moins bien connue des francophones, son nom est apparu récemment dans mes radars, particulièrement à cause de sa relation et de sa correspondance avec Paul Celan.
Margarethe von Trotta a fait le portrait, entre autres, de Hannah Arendt, de Rosa Luxemburg, ce film m'intriguait tellement que j'ai fait le voyage à Paris pour le voir.
Ce n'est pas un biopic complet; le film concerne que 4 années de 1958 à 1962, la relation d'Ingeborg Bachmann avec Max Frisch, évoquée des années plus tard lors d'un voyage dans le désert en compagnie d'Adolf Opel, écrivain et cinéaste, qui a raconté son voyage en Egypte avec Ingeborg Bachmann (dont je n'ai pas trouvé de traduction). J'ai été un peu déçue de ne rien apprendre sur Celan.
J'ai eu un peu de mal à entrer dans le film où alternent des séquences qui ne s'enchaînent pas dans le temps.
1958, Paris, Ingeborg Bachmann et Max Frisch tombent amoureux, "sur le pont Mirabeau...".La relation amoureuse se complique quand ils cohabitent à Zurich. Difficile pour deux écrivains de travailler. Max Frisch la demande en mariage. Ingeborg veille à sa liberté. Ingeborg a son idée sur le travail sur les mots tandis que Max Frisch consigne leur vie commune dans des carnets qu'elle brûle.
Rome, Ingeborg est plus à l'aise dans la société romaine, Max Frisch se sent mis de côté...
Entre ces épisodes s'intercalent les scènes du voyage dans le désert. Une sorte de puzzle que j'ai mis du temps à tout remettre dans l'ordre.
Vicky Krieps arbore de splendides tenues, des robes magnifiques, "une star" se plaint Max Frisch. Son visage expressif passe de la mélancolie, presque la folie, à un sourire radieux.
maintenant, j'ai bien envie de lire les écrits d'Ingeborg Bachmann!
Bonjour Miriam, pas encore vu, j'ai peur qu'il ne reste pas longtemps à l'affiche et il est sorti dans très peu de salles. Je ne connais que de nom, Ingeborg Bachmann et elle est décédée jeune. Bonne après-midi.
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