C'est un film en transe qui va vous conduire sur le pont de l'enfer.
Le film commence dans une rave party dans le désert marocain. Décor sublime. Rien que pour le Sud Marocain, je me serai déplacée bien que je n'ai aucun goût pour ces fêtes bruyantes - et beaucoup de réserves pour leur impact environnemental. Un mur de son se construit dans un canyon magnifique. La transe est hallucinante. Luis et son fils Esteban gardent leur lucidité. Ils cherchent la fille de Luis disparue dans une rave party. Personne ne reconnait la photo. Peut être est elle dans une autre fête à la frontière de la Maurétanie.
Avec son petit combi, Luis va suivre quatre teufeurs sur de gros camions qui vont l'emmener sur des pistes impraticables. Road movie haletant par des montagnes escarpées, des gués à franchir. Etrangement des échos d'une guerre se font entendre, des convois militaires occupent les routes, des civils fuient comme ils le peuvent. Le carburant, l'eau vont manquer. Sommes- nous sur le pont ou déjà dans l'enfer?
Et toujours cette musique hallucinante. Et la danse, la transe même quand cela tourne très très mal.
Grand spectacle, acteurs étranges d'une présence très forte.
Attention, âmes sensibles, s'abstenir, c'est violent!
 
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