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dimanche 4 juillet 2010
cap vert - Fogo l'île-volcan
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A l’arrivée sur Fogo, des petits cratères secondaires font des boursouflures au flanc de l’appareil principal. Les coulées récentes sont noires. Tout est désertique. Le ruissellement a creusé des rigoles sinueuses.
A l’aéroport, Lou nous attend sous un panneau de bois. C’est une très jolie métisse habillée avec recherche. En route, elle nous signale les points de repère dans Sao Felipe, la poste, la banque, les restaurants, avant de nous déposer devant une belle bâtisse à étage peinte en beige orangé, portes et volets marrons avec un balcon et une terrasse à fins balustres blancs.
la Pousada Bela Vista
La Pousada Bela Vista a vraiment fière allure. Notre chambre est vraiment magnifique, très vaste, haute de plafond. L’ameublement est classique, raffiné, les meubles en bois foncé portugais. Sur les tables de nuit, des petits bouquets de roses artificielles. Ce qui donne le charme particulier à la pièce, ce sont les rideaux blancs éblouissants masquant la fenêtre et l’entrée de la grande salle de bain. Avant de déballer les valise, photo.
Vers six heures nous sommes prêtes, douchées, pour l’exploration de Sao Félipe.
Une jolie ville coloniale
C’est (en dehors de Praia, la capitale) la première fois que nous sommes dans une ville et non un village. Les rues sont toutes pavées avec un soin extrême avec des motifs en mosaïques comme au Portugal. Balayées, bordées de trottoirs plantés de petits arbres, les flamboyants donnent de l’ombre. Plusieurs places sont fleuries de massifs avec même du gazon. On y a disposé des bancs, luxe, il y a des fontaines.
Les maisons sont sagement alignées. La plupart sont peintes de couleurs pastel, beige, rose, vert amande, jaune, mais aussi certaines tranchent avec des teintes vives bleu et vert. De nombreuses maisons ont un étage avec un balcon. Ce sont les sobredos, les maisons coloniales. Parfois la peinture écaillée part en grandes plaques. Certains balcons tombent de guingois. La richesse de Sao Felipe appartient à un passé bien révolu. L’argent des émigrés américains a permis de repeindre les façades.
A six heures, Sao Felipe est une belle endormie. Nous sommes seules dans les rues et croisons au hasard deux couples de touristes. Comment allons-nous dîner ? Pas de terrasse de restaurant sur le front de mer (ou plutôt si, une ruine). Les mercerias vendent les conserves habituelles. Le pain est introuvable.
Le soleil va se coucher près de l’île de Brava dans les brumes, la lumière est très douce.
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