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dimanche 4 juillet 2010
Cap vert -Santiago - Le village de Tarrafal
Petit tour au village de Tarrafal. A l’école maternelle., Les enfants ont des petits tabliers en pied de poule vert et blanc. Ils sourient en nous voyant sans bouger de leur table.
Dans l’épicerie ancienne, les étagères en bois ciré contiennent des boites de conserves et des bouteilles. Sur le comptoir, une balance roberval. L’épicière est très contente qu’on la photographie. Elle nous montre la photo encadrée de l’ancien propriétaire. Cette épicerie a plus de cent ans explique-t elle.
A l’entrée du marché une petite échoppe vend des tissus au mètre. Je choisis un tissu africain pour faire un turban, la dame m’en coupe un mètre «e melhor !». Au marché, les vendeuses nous reconnaissent et nous proposent des citrons verts, l’une d’elle pose fièrement pour la photo derrière son étalage.
Encore une baignade somptueuse!
La baignade est somptueuse, dans de l’eau lisse, très limpide. Sur un fond sableux, je découvre un poisson étonnant que je prends d’abord pour une pieuvre. Son corps n’a pas la forme fuselée des poissons. Il est massif, presque rectangulaire, décoré d’ocelles. On dirait une tête de vache ou de chèvre avec ses orbites le museau. Je suis toute émerveillée de cette découverte.
. Le maniement de l'appareil -photo étanche est beaucoup plus compliqué que prévu : d’abord, ce n’est pas simple de nager avec. Ensuite, sans tuba, on doit remonter respirer, retrouver le sujet puis appuyer sur le déclencheur. Nous traversons à la nage notre petite anse pour aller vers les rochers juste là où plongent les plongeurs qui pêchent au fusil. Cette expédition a été sportive. Je dois toujours ramer à contre-courant pour faire du surplace, même si je m’accroche à un rocher.
D a trouvé un pantalon léger en batik chez les marchands sénégalais qui la laisse l’emporter pour l’essayer au bungalow et demandent qu’on leur prête un «bic»
Nous retournons voir le retour des pêcheurs mais leurs prises sont moins spectaculaires qu’hier, sauf un thon de 17 kg pesé sous nos yeux.
Je me dépêche d’avaler le déjeuner pour réserver notre place sous le cocotier habituel. L’hôtel Baia Verde s’est rempli hier soir et la plage aussi. J’emporte un bloc pour dessiner les frondes de palmiers et le livre sur le Cap Vert.
La baignade de l’après midi est rafraîchissante mais beaucoup moins intéressante. Le vent s’est levé, l’eau est agitée et plus trouble .
En soirée, j’essaie de peindre les barques sur le sable. Elles sont vraiment très jolies, très colorées avec un gros effort pour les motifs peints dessus. Le résultat n’est pas à la hauteur mais cela me donne l’occasion de bavarder en portugais avec les enfants qui m’entourent. Ils s’indignent parce que je ne dessine pas les moteurs et me dictent les numéros d’immatriculation.
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