samedi 28 août 2010

De Vinales à Cayo Levisa en minibus

Le minibus traverse la région des mogotes .La paroi des buttes est rongée par l’érosion, creusée de grottes formant des entrelacs de dentelle calcaires. Je révise mes connaissances botaniques, de fraîche date. Au tournant de la route, la fameuse grotte de l’Indien (un complexe touristique). Puis des étables collectives et un assemblage de maisons de ciment toutes pareilles décalées par rapport à la route. Un kibboutz ? Cela y ressemble.


Nous traversons un bourg très animé : Las Palmas. Il y a un monde incroyable dans la rue et sous les portiques. Que font ils ? Les courses ? Nous voyons un marché. Quittant la montagne, les cultures changent : des bananeraies, les bananiers sont très hauts. Au loin la mer, grise barre à l’horizon. La chaleur et l’humidité sont palpables. Nous découvrons nos premières rizières inondées, certaines sont en terrasse comme en Asie. Des hommes labourent avec leurs bœufs, d’autres repiquent ou desserrent les plants de jeunes pousses, font des tas de plants à repiquer ailleurs.


Dans le minibus des conversations se sont engagées entre deux danoises très jeunes, une Irlandaise à allure de bonne sœur aux cheveux très blancs séparés par une raie au milieu et une belge vêtue d’une polaire bleu ciel très chic, maquillée. J’écoute distraitement leur conversation. La Belge connaît très bien Cuba qu’elle a visité à plusieurs reprises. Ces filles voyagent comme je l’aurais souhaité en logeant en casas particulares. Elles ont plus de contact avec les cubains que nous. La Belge raconte l’histoire de ces Cubains qui ont essayé de joindre la Floride à bord d’un camion ou sur de grosses voitures américaines justement à partir de l’embarcadère. Elle raconte les problèmes de ces émigrés illégaux qui souvent veulent retourner à Cuba. Cette fille a l’air très bien renseignée.

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