samedi 28 août 2010

Vinales : l'hôtel los jazmines


L’hôtel a beaucoup d’allure. C’est une grande bâtisse rose adossée à la colline qui regarde vers la vallée. Devant l’hôtel, une magnifique piscine. En contrebas, une série de bungalows.

Nous sommes arrivées trop tôt. La chambre ne sera prête qu’à deux heures. La mauvaise humeur de Dominique s’aggrave

Je commande des spaghettis servis sur le bord de la piscine Le temps est plus frais qu’à La Havane mais la piscine me fait bien envie.

Nous avons la meilleure chambre de l’hôtel au deuxième étage, au dessus de la piscine. Sur le balcon on peut installer deux grands fauteuils de rotin genre Emmanuelle et admirer la vue sur les mogotes. Dans la chambre tout le mobilier est en rotin. Les lits jumeaux sont recouverts d’un tissu fleuri.

Déception : la piscine est glacée. Seuls les Hollandais et les gamins s’y aventurent. J’aime tellement la piscine que généralement je n’hésite pas. A Marrakech et à Assouan, j’y nageais seule. Ici, l’eau est vraiment trop froide. Le guide est passé nous proposer ses services pour les randonnées. Il prétend qu’il est défendu de se promener seul dans le Parc Naturel Patrimoine de l’Humanité. Ceci entretient la mauvaise humeur de D qui crie à tous les vents qu’elle veut être libre et en appelle à la Révolution. Je lui fais remarquer que ce n’est pas malin de parler ainsi et que cela risque de nous causer des ennuis.

Heureusement, l’après midi prend une meilleure tournure quand je viens chercher mon nouveau carnet moleskine (le même que celui d’Hemingway, c’est une référence !). La vue est vraiment pittoresque. C’est avec plaisir que je noircis 3 feuillets avec la silhouette des mogotes, une étude de palmier et de la végétation du coin. Dessiner sur ce carnet est un véritable plaisir. Le format, un peu petit, réduit les possibilités de composition, mais cela rend le travail plus facile. La qualité du papier, (plutôt de la carte), glacée, crème me plaît Je dessine pour observer. Rapidement la lumière change. A 17h30 il nous reste une bonne heure avant la nuit pour aller à la découverte des environs de l’hôtel. A l’opposé de la vallée, vers Vinalès, nous trouvons un bon chemin de terre qui conduit à des fermes. Dans un jardin impeccable, un vieil homme arrose ses salades avec un vieil arrosoir. Un homme sur une charrette tirée par un cheval propose de nous conduire à Vinales.

Devant une maison de planches, un cheval attaché souffle et gronde. Rencontre avec de petites chèvres bicolores, un chevreau blanc si petit. La nuit tombe. Il faut rentrer. Trois enfants jouent, on les photographie Dominique offre au petit garçon brèche dents la petite souris en plastique que nous avons emportée pendant nos voyages divers sans la donner .Notre promenade nous enchante et termine bien la journée.

Malheureusement, après, cela se gâte ! On n’arrive pas à allumer les lampes de chevet. Il faut faire monter le réceptionniste. (Ce genre d’aventure se renouvelle à chaque voyage). Le snack ne sert plus rien à manger. Le restaurant buffet ressemble à une cantine peu engageante (10$). Pour finir, la Soirée de la Saint Valentin organisée par l’hôtel à l’attention d’un groupe de Canadiens du quatrième âge juste sous nos fenêtres nous empêche de dormir.

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