Le Fort Portugais ne ressemble pas à un fort mais à une maison coloniale aux murs blancs avec un petit azulejo rappelant le Portugal, de splendides manguiers dans la cour, et un frangipanier en fleurs. Fond sonore de musique en portugais. Le guide est d’origine brésilienne, grand, mince vêtu à l’africaine, très distingué.
Les Portugais après l’Indépendance en 1961, à l’époque de Salazar, ont brûlé le fort et leurs archives plutôt que de les laisser.
Le Musée ne contient que peu d’objets originaux mais il y a des photos intéressantes, cubaines et brésiliennes comme celles de l’exposition du Musée Dapper. Ici, point de visite de Chirac mais celle de Lula.
J’ai été surtout impressionnée par les chaînes des esclaves, entravés non aux pieds comme je l’imaginais mais au cou. La Jarre percée de pleins de trous symbolise l’unité nationale : de nombreux doigts sont nécessaires pour boucher toutes les ouvertures. Les tambours annonçant la mort du roi sont de curieuses poteries qui résonnent quand elles sont frappées d’un chiffon. Un autre tamtam sacré est impressionnant : il est utilisé seulement par les orphelins, l’orphelin de mère tape de la main droite l’orphelin de père de la main gauche, il annonce la mort des parents.
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