samedi 28 août 2010

Callejon de Hamel, Santeria



Le callejon de Hamel est une petite rue complètement recouverte de fresques. Nous sommes habituées aux fresques révolutionnaires, les slogans ou les dessins simplistes qui occupent l’espace un peu partout où il y a un mur inoccupé. Celle du callejon de Hamel sont des fresques artistiques. Tout est peint de couleurs vives, du sol aux bidons d’eau sur le haut des toits et les murs des maisons jusqu’au troisième étage. Il y a toutes sortes d’installations : des colonnes peintes, des cadres de vélos suspendus, des grillages, des statues de style africain.

C’est aussi le haut lieu de la Santéria, culte Afro-cubain. Le dimanche, on joue du tambour et de la rumba. Des galeries de peinture sont ouvertes au public. Des poupées et animaux de papier mâché font penser aux Musée de l’Art Moderne à Vienne. Dans une sorte de citerne des tortues et un petit crocodile sont prisonniers. Pauvres animaux ! Que font ils là ? Des gamins noirs dansent. Une petite boutique d’herbes est prise d’assaut par les habitants du quartiers. Aromates ? Plantes médicinales ? Sorcellerie ?
J’ai envie de tout photographier : les peintures murales, les colonnes, les statues qui semblent sortir du mur, les personnages pittoresques …

Nous sommes abordées par un jeune noir qui vend son CD de rumba 10 $. Nous nous laissons tenter mais nous aimerions bien l’écouter. Il nous conduit à un petit bar où il y a un radiocassette : on n’entend rien. Il veut se faire offrir un mojito. Le mojito est fait à l’eau du robinet, sans angostura. Il est plus cher que dans le bar chic de la place San Francisco. Nous avons l’impression de nous être fait pigeonner. Espérons que le CD nous plaira ! Nous quittons le callejon de Hamel sur cette impression déplaisante.

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