samedi 28 août 2010

La Havane : cocotaxi

Nous rentrons Coco taxi – version latine du touktouk asiatique – version moderne aussi : une coque en fibre de verre jaune : un engin léger, rigolo, confortable mais terriblement bruyant. Le notre ne démarre pas, il doit être poussé par trois vigoureux passants. A chaque carrefour, il pétarade sans trêve. Malheur, s’il cale, il ne pourra pas repartir.

Dans le jardin il fait une température idéale, pas une voiture dans la callé ** ni sur *. Des enfants jouent à la balle dans la rue. Je me prélasserais bien encore plus dans cette douce tranquillité.

Vers 16 heures, nous prenons un autre cocotaxi, nous y avons pris goût. Je marchande 3$ pour la Vieille Havane, le chauffeur en demandait 5. C’est toujours risqué de marchander avec un touktouk j’en avais déjà fait l’expérience à Kanchanabury. Pour ce prix négocié, le Cocotaxi fonce, nous secoue. C’est à se demander s’il ne fait pas exprès de passer dans les nids de poules et s’il ne rase pas les piétons pour nous effrayer. J’allais faire la remarque « nous sommes punies », quand la police arrête notre véhicule qui roulait à gauche largement au dessus des 40km/h autorisés. Au lieu de nous conduire à la Cathédrale, il nous laisse devant le Capitole. Nous sommes bien contentes de descendre à défaut d’être arrivées à destination.

Nous sommes abordées par des mendiants. C’est la première fois. Je distribue de bonne grâce chicklets et savons.

Nous descendons le Prado qui est vraiment une très belle promenade ombragée d’arbres magnifiques, avec des bancs de marbre, bordée de deux contre-allées tranquilles. Les immeubles sont surchargés de stucs, colonnes et moulures, peints en vert, bleu, beige. Comme c’est samedi, soir tout le monde est dehors au balcon. Je prends une photo d’une femme noire vêtue de rose fuchsia avec des bigoudis sur la tête qui danse avec son balai. Il y a de la musique partout. Chacun pousse sa chaîne au maximum.
Des fenêtres d’un bel immeuble sort une musique assourdissante : d’après ce qu’on voit sur le balcon, c’est une boum d’enfants.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire