Irons nous voir le Musée de
Musée de la Revolution
Impossible de faire l’impasse sur la Révolution.
Nous passons plus d’une heure à regarder les photos en noir et blanc avec leur austère commentaire, les slogans révolutionnaires, et quelques objets de la vie quotidienne des guérilleros (chaussures de marche, chemises militaires, blaireaux …) Tout un demi-siècle d’histoire défile, et pas seulement celle de Cuba. Je reconnais les figures de Nasser, de Gagarine, de Mikoyan. Cela me remue que les images d’actualité de mon enfance et de mon adolescence soient maintenant passées à l’Histoire. Des souvenirs clignotent.
Des visages inconnus de cubains, bourgeois, paysans sous le chapeau de paille, quelques rares visages de femmes, des centaines de visages qu’on ne peut pas ignorer. Je lis avec attention les austères panneaux de statistiques. Bien peu répondent à mes interrogations. Rien sur les taux de naissance ni sur la contraception, si peu sur les exportations et le prix du sucre.
De la guerre opposant Cuba aux USA, des données nouvelles : la guerre bactériologique aurait été utilisée par
Dominique découvre qu’elle comprend très bien l’espagnol écrit des panneaux même mieux que l’anglais.
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