J’écris, assise dans un rocking chair en fer forgé sous la colonnade de la plus belle maison qu’on puisse imaginer. Une maison de millionnaires d’antan .Construite en 1954, modern style, très sobre .Sur la table basse de fer forgé, le plus joli cendrier en émail cloisonné chinois. Un jardin luxuriant. La terrasse est bordée d’une rangée de frondes de fougères. Un immense bananier donne de l’ombre à notre chambre. Trois de ses troncs sont si hauts que je les confonds avec des palmiers. Dans les carrés de pelouse, des massifs de bougainvillées rose vif, des crotons, des rosiers. Des plantes vertes en pot complètent l’aspect luxuriant de cette végétation tropicale. Une belle haie très drue nous isole de la rue ** bordée de villas d’un ou deux étages un peu décaties. Souvenirs pas si lointains d’un quartier très chic avant
Les occupantes des lieux sont de vieilles dames, les anciennes propriétaires.
Une vieille dame vient me tenir compagnie avec Mélida. Ces deux dames sont très bien coiffées maquillées, elles sont encore belle allure. Dans leur jeunesse, elles ont dû vivre dans un luxe comparable à celui de
Nous avons failli habiter dans un véritable palais aux moulures de stuc, colonnes grecques. Nous sommes arrivées dans une entrée magnifique avec des lustres de cristal, des peintures chinoises ou japonaises au mur. Par la porte vitrée nous avons aperçu dans le petit salon le plus beau piano à queue laqué blanc que j’aie jamais vu. Mais c’était une erreur de Roots. Le taxi ayant disparu, on roulé la valise.
Notre deuxième séjour à
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