En aluguer vers Punta do Sol
Sur le bateau, les ‘"adjudants" des aluguers recrutent des passagers. L’un d’eux prétend nous avoir déjà vues dans l’avion et propose de nous prendre jusqu’à Punta do Sol pour 350$ , à la descente du bateau à Porto Novo, un autre se présente comme le représentant de Fatima et baisse le prix jusqu’à 300$ . Nous le suivons en compagnie d' une famille française avec deux petites filles.
Le trajet est : la route s’élève très rapidement dans une sorte de désert de pierres . Près de la crête : une surprise : une vrai forêt de grands pins, des cyprès, des eucalyptus magnifiques avec d’autres essences non identifiées. Cette verdure est tout à fait insolite et réjouissante. Nous nous arrêtons d’abord à Cova pour découvrir le cratère de l’ancien volcan, cirque profond cultivé de petits champs et de jardins.
La route de Corda sur une arête rocheuse est très impressionnante :avec les. précipices des deux côtés de la route étroite, surtout imaginer comment elle a été construite et pavée à la main. On n’ose pas se demander ce qui se passerait si une voiture surgissait en face . D’ailleurs, le chauffeur klaxonne à chaque tournant. Le klaxon suffit à déclencher une chute de pierres et le Hiace se trouve caillassé . Heureusement les valises , sacs à dos et ballots divers sur la galerie amortissent les chocs.
Comme le minibus est plein de touristes on demande des arrêts photo.
Entre Cova et Ribeira Grande, la montagne est entaillée de ribeiras et sculptée de terrasses . les maisons sont accrochées sur ces pentes abruptes.
chez Fatima
Après ce voyage époustouflant, le minibus traverse un village fantôme, désert, s’arrête devant une bâtisse jaune ,derrière un camping -car rouillé, immatriculé en France. On nous débarque dans un couloir sombre . Une femme allongée sur un canapé se lève et nous montre notre chambre et la salle de bain de l’autre côté du couloir ? L’accueil est minimal . Parle- t -elle mal français ? Peut- être dérangeons- nous ?
La chambre est bien décevante : la fenêtre située tout en haut a vue sur le camping car . C’est propre et correct, mais nous séjournons six nuits . De retour de promenade allons nous être enfermées dans cette cellule ? D déprime sérieusement . Il faut dire que nous avons été mal habituées : balcon à Santa Maria, courette rua Banana, terrasse sur mer à Tarrafal, chambres magnifiques à Sao Felipe et Mindelo. On nous avait prévenues que le confort serait rudimentaire mais on ne s’attendait pas à cela.
Je n’ai qu’une hâte , sortir et explorer le village .
La mer est à
Malheureusement, c’est dimanche, le village est vide sous la chaleur de midi. Nous croisons un couple de touristes blonds arrivés par le même bateau qui ont l’air aussi perdus que nous. La moitiés des mercerias sont fermées aujourd’hui Nous visitons celles qui sont sur notre chemin (il y en a beaucoup), toutes sur le même modèle, quelques conserves, du thon, de l’huile, jamais de pain . Après avoir visité trois boutiques nous avons rassemblé les ingrédients pour un déjeuner acceptable : des bananes, yaourts, de la mimolette et des biscuits secs, genre choco BN sans le chocolat.
La place, au centre est plus pimpante :
Quand nous retournons chez Fatima, nous sommes ragaillardies, le Mercalm et le voyage nous avaient complètement abruties. D aimerait changer de chambre pour avoir au moins de la vue. Ce n’est pas possible . Fatima nous annonce que nous pourrons utiliser la terrasse, mais elle ne peut pas nous la montrer maintenant pour des raisons mystérieuses ( c’est la sieste, elle n’a pas envie de monter les deux étages).
Après la sieste nous sommes d’attaque pour une promenade en direction de Fontainhas sur la route ( !) chemin côtier en balcon au dessus de l’océan.
Nous avons des projets, demain nous prendrons une voiture avec chauffeur, après demain randonnée à pied, ensuite nous louerons une voiture … L’optimisme est revenu.
La carte Téléfacil fait encore parler d’elle. Sans avoir jamais appelé en France voilà qu’elle est déjà vide ! 1500$ sont partis à Sao Felipe en un seul coup de fil sur le portable de Bettinho . D ne peut pas appeler ses parents de la cabine. Fatima connaît Téléfacil, après dîner nous appellerons du bar.
La salle à manger est remplie et nous demandons à dîner chez nous dans la chambre. Le poisson est cuisiné avec des carottes, des choux des tomates des poivrons avec comme d’habitude du riz. C’est trop copieux comme d’habitude Nous n’arrivons pas à identifier le poisson. Cela fait du bien de trouver des légumes ! Je félicite Fatima pour les carottes.
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