carnets de voyages de miriam : toiles nomades
Ouvrir l'œil, décrire pour mieux voir, écrire pour se souvenir, revivre des instants enfuis, partager
mardi 2 septembre 2025
Frantz Fanon, un film de Abdenour Zahzah -(2025)
lundi 1 septembre 2025
MIROIRS NO. 3 de Christian Petzold (2025) Allemagne avec Paula Beer
vendredi 22 août 2025
LA BELLE DE GAZA de Yolande Zauberman - 2024.
lundi 28 juillet 2025
POOJA, SIR - Népal (2024) - Deepak Rauniyar et Asha Magrati
Poodja va devoir subir des rebuffades de la part de la famille d'Alok, fils de la directrice d'école et de notables politiques. Son copain, d'origine modeste est d'ailleurs rapidement libéré.
Différences de genre. Il faut à Poodja surjouer l'autorité et l'autoritarisme pour se faire respecter de ses collègues comme des témoins interrogés : Poodja Sir Elle travaille avec une policière locale madhesi qui se fond dans la population. Féminine avec sa longue chevelure, son voile rouge, elle est néanmoins très efficace. Quand elle demande à Poodja pourquoi de cette allure masculine, elle n'obtient pas de réponse.
dimanche 27 juillet 2025
The Things You Kill – Alireza Khatami (2025)
mercredi 16 juillet 2025
Le Rire et le Couteau (2025) Pedro Pinho avec Sergio Coragem Cleo Diara (Portugal)
dimanche 29 juin 2025
ONCE UPON A TIME IN GAZA des frères Tarzan et Arab Nasser
Il était une fois à Gaza, Il était une fois dans l'Ouest? Un western à Gaza?
Ce serait plutôt Le Bon, La Brute et Le Truand .
le Bon : Yehia, l'étudiant un peu timide, sérieux embarqué malgré lui dans un trafic, par amitié pour Le Truand : Osama, grosse carrure, grand cœur, dealer mais pas balance, avec encore un reste du sens de l'honneur, et beaucoup d'empathie et d'amitié. La Brute, Abu Sami, le flic ripoux, violent, qui n'hésite pas à tuer qui le gène.
Un film de trafic de drogue : tramadol, lyrica, pilules glissée dans le pain pita d'un falafel. Plutôt de l'artisanat que du grand banditisme. Tout cela se déroule en 2007 avant les destructions massives, mais toujours sous blocus et bombardement.
Film dans le film. Yehia est repéré par un cinéaste pour un film de propagande, il sera le héros. Timide, malingre, il n'a ni le physique, ni le mental pour jouer le héros. On le transformera. Le ministère de la Culture va financer le film, mais les cinéastes manquent de tout. Pas d'effets spéciaux? On utilisera des armes de guerre pour faire plus vrai. On prendra dans la rue les figurants, les enfants au risque que les parents ne protestent.
A Gazawood on est loin d'Hollywood! Tout est un peu minable, mais justement c'est cela qui est drôle, touchant. Les frères Nasser ont un sens de l'humour très développé. L'humour comme survie (tiens, un peu comme l'humour juif?)
Et puis, l'acteur devenu héros va se comporter comme tel....Mais là je ne divulgâcherai pas
On sourit beaucoup, on rit un peu. Si vous allez le voir pour avoir des images de la vie à Gaza, sachez que le film a été tourné en Jordanie. Les frères Nasser ont été très soigneux pour reconstituer leur Gaza, pour que leurs amis, leur famille retrouvent Gaza.
(cela je l'ai entendu dans le podcast : Les Midi de Culture : Arab Nasser : "les Gazaouis supportent des conditions de vie que l'humanité ne peut pas supporter . Mardi 24 juin)